Introduction
Civitas, une organisation catholique traditionaliste fondée en 1999 et transformée en parti politique en 2016, a été dissoute suite à une série d'incidents controversés et de comportements discriminatoires.
Le gouvernement français a commencé à cibler l'organisation après une série d'actions controversées, y compris des manifestations contre des événements culturels et des menaces contre des individus spécifiques. Par exemple, en mai 2023, des manifestants proches de l'organisation ont empêché la tenue d'un concert dans une église de Carnac [0].
En avril, des membres de Civitas ont menacé le chanteur Bilal Hassani, qui a finalement annulé un concert prévu dans une ancienne église de Metz. En réponse à ces incidents, des plaintes pour discrimination basée sur l'identité de genre ont été déposées contre Civitas.
La dissolution de Civitas a été annoncée suite à des propos antisémites tenus par un conférencier lors de l'université d'été du mouvement d'extrême droite. Ces propos ont été tenus par Pierre Hillard, un essayiste connu pour ses opinions complotistes et antisémites. Hillard a suggéré de revenir au régime d'"avant la naturalisation des juifs en 1791" et de faire du catholicisme "la religion d'Etat".
Alors que les commentaires ont été faits par un invité de Civitas et non par un membre de l'organisation elle-même, le ministère de l’Intérieur a engagé une procédure de dissolution contre le parti.
Civitas a réagi à cette annonce en déclarant qu'ils étaient persécutés pour leur foi et a promis que "le combat catholique ne s'éteindra jamais".
Au-delà des actions récentes de Civitas, l'organisation est également connue pour perturber des pièces de théâtre et s'attaquer à des œuvres d'art qu'elle juge "christianophobes"..
Gauche
Le parti catholique intégriste Civitas a réagi à la demande de dissolution du mouvement par Gérald Darmanin en invoquant la deuxième épître à Timothée dans le Nouveau testament. Le ministre de l'Intérieur souhaite interdire le parti en raison de propos antisémites tenus lors d'un événement qu'il organise. Civitas considère cela comme une persécution et affirme que "le combat catholique ne s'éteindra jamais". La demande de dissolution n'est pas liée à un membre de Civitas, mais à un invité des "Universités du pays réel", l'essayiste Pierre Hillard, qui a demandé le rétablissement de la "déchéance de nationalité pour les juifs". Bien que ce dernier ne soit pas membre de Civitas, l'organisation joue les martyrs.
Civitas est connu pour avoir ciblé différents groupes tels que les homosexuels, les étrangers, les juifs et les musulmans. L'association s'est fait remarquer pendant la mobilisation contre le mariage pour tous en organisant ses propres défilés intitulés "Non à l'homofolie". Son secrétaire général Alain Escada cherche à construire un lobby catholique traditionaliste et utilise des actions coups de poing pour empêcher des pièces ou concerts jugés blasphématoires.
Droite
Le ministre de l'Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter qu'il avait demandé la dissolution de l'organisation catholique traditionnaliste Civitas en raison de propos antisémites tenus lors d'une conférence. L'essayiste Pierre Hillard aurait déclaré que les Juifs étaient considérés comme des hérétiques avant 1789 et que leur naturalisation en France en 1791 avait ouvert la porte à l'immigration. Ces propos ont suscité une vague d'indignation et le gouvernement a réagi rapidement pour condamner fermement ces paroles et entamer le processus de dissolution de l'organisation. La présidente du groupe politique français La France Insoumise, Mathilde Panot, a également pris des mesures pour poursuivre les auteurs de ces propos devant la justice. Jean-Luc Mélenchon, leader du mouvement politique, a salué cette décision qui montre que l'antisémitisme sera puni.